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ANTON VAN DYCK

(Dalla raccolta Portraits de peintres)



Van Dyck - Il duca di Richmond
Sir Anthony Van Dyck
James Stewart, Duca di Richmond e Lennox
Parigi, Musée du Louvre
Jpg Olga's Gallery
I gentiluomini dipinti da Van Dyck, ed in particolare questo ritratto del duca di Richmond, ricordano a Proust il suo amico Willie Heath



Douce fierté des coeurs, gráce noble des choses,
Qui brillent dans les yeux, les velours et les bois;
Beau langage élevé du mantien et des poses
Héréditaíre orgueil des femmes et de rois!-
Tu triomphes, Van Dyck, prince des.gestes calmes,
Dans tous les étres beaux qui vont bientót nourir,
Dans toute belle main qui sait encor s'ouvrir...
Sans s'en douter, qu’importe, elle te tend les palmes!
Halte de cavaliers sous les pins, près es flots
Calmes comme eux, comme eux bien proches des sanglots;
Enfants royaux déjà magnifiques et graves,
Vétements résignés, chapeaux à plumes braves,
Et biioux en qui pleure, onde à travers les flammes,
L'amertume des pleurs dont sont pleines les ámes,
Trop bautaines pour tes laisser monter aux yeux;
Et toi par-dessus tous, promeneur précieux
En commise bleu pále, une main à la banche,
Dans.l'autre un fruit feuillu détaché de la branche,
Je réve sans comnprendre à ton geste et tes yeux.-
Debout mais reposé dans cet obscur asile
Duc de Richmond, ó jeune sage! - ou charmant fou? -
Je te reviens toulours... -. Un saphir à ton cou
A des feux aussi doux que ton regard tranquille.
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1998